Dans une cité historique de l'Anjou, un hôtel particulier avec ses dépendances, sa cour d'honneur et son jardin. La propriété est entourée de hauts murs. Depuis la rue, les vantaux de la porte cochère, encadrée de piliers en bossage ornés de pilastres en tuffeau et surmontée d'un demi-cercle rayonnant, ouvrent sur une cour d'honneur. En partie pavée, elle est agrémentée de massifs de rosiers et de buis. Au fond, se dresse le logis. Du côté ouest, un escalier conduit au jardin en surplomb, bordé par une balustrade en pierre. À l'est, une porte piétonne donne accès à une ruelle qui longe la propriété. La porte est également surmontée d'une balustrade en pierre. À l'arrière du logis, une autre cour, elle aussi pavée, précède un jardin accessible par un escalier de pierre. Au fond du jardin, un portail ouvre sur l'ancien potager. Le manoir d'origine remonte au 16e s. L'édifice actuel date du 18e s. Il est constitué d'un corps central que deux ailes prolongent de part et d'autre avec, à l'arrière, deux bâtiments en retour d'équerre. Construit en moellon de pierre recouvert d'un enduit à la chaux, il est élevé de trois niveaux dont un sous combles. La façade avant du corps central est percée de larges baies, soulignées d'un appareillage en tuffeau et régulièrement disposées de part et d'autre de la tour d'escalier. Les portes fenêtres du premier étage ouvrent sur des balcons aux garde-corps en fer forgé. La toiture principale est en ardoise à quatre pans, alternativement percée de lucarnes à frontons triangulaires et d'oeils-de-boeuf en tuffeau. Les ailes latérales sont également coiffées de toitures en ardoise, à la Mansart pour l'une, à deux pans pour l'autre. La porte d'accès au logis est surmontée d'un fronton triangulaire curieusement brisé, posé sur des pilastres. Le corps central, l'aile ouest et l'un des bâtiments en retour d'équerre constituent le logement principal. L'autre aile est utilisée en maison d'amis. Le second bâtiment en retour d'équerre sert de dépendances.